Joanna Tarlet Gauteur

Perdre la tête, s’effacer au coeur d’une nuée, s’évaporer à travers un nimbus et laisser flotter dans ce nuage des gouttelettes fantasmagoriques… Rêver.

To reach the light, I bury myself in darkness

Perdre la tête pendant le confinement

Post apocalyptic vision of a teenager

Entre rêve, fantasme et solitude... L'intimité d'une femme un jour de pluie.

“Nauséeux désir du froid qui gifle mon corps.

Cruelle ataraxie qui fait vibrer mon coeur.

Sublime indifférence captivante.

Exquise jouissance lobotomisante.

Combien d’Amour me ferez-vous encore souffrir ?“

Un road trip apocalyptique, une aventure qui ne mène nulle part, un personnage perdu dans un No Man's land à la recherche de quelque chose qui n’existe certainement pas. Ici, pas très loin, je me suis imaginée traverser le monde telle l'aventurière d'un voyage triste et solitaire. Ici, pas très loin, mes peurs et mes cauchemars ont amené mon personnage vers un salut qui ne peut être qu'accidentel.

• n. a mentally ill person ∎  an extremely foolish, eccentric or absurd person

Never where I should be.

Stuck in a picture, trapped in a body.

Hidden behind my doubts and fears.

I get lost in my nightmares.

J'étais mentalement déjà morte avant d'avoir ce désir de mourir physiquement... Se suicider, quitter un monde auquel on n'appartient déjà plus. Il n'y a pas de rationalité à chercher dans cet acte. La douleur est si forte et constante que la mort semble plus douce... Le temps c'est ce qu'on vous répète, le temps... Mais qui peut comprendre que c'est une éternité de souffrance qui s'offre à vous. 

Enfants, famille, amis, aucun avec tout l'amour qu'ils peuvent vous donner, aucun n'a la clef. Tout n'est que désolation et tristesse dans votre esprit. Et pourtant dans cette brume épaisse et âpre, c'est la mort qui m'a sauvé, je l'appelle "Elle" par respect. Ce n'est pas à moi de vous raconter l'histoire de son salut, mais "Elle" n'a jamais quitté mon coeur et nous ne nous sommes jamais jugées. Il n'y a ni bien ni mal, il n'y a qu'un choix brutal, fait d'un instant si mince que tout bascule dans un sens ou dans l'autre. Ce n'est pas que mon suicide que je mets en scène dans cette série, c'est ma renaissance et ce fragile goût pour la vie. Et parce que je suis morte photographiquement, je vais vivre.

«Artiste Ratée» est le commentaire qu’un internaute a mis en partageant une de mes photos sur sa page Facebook. Il m’a semblé que c’était un nom parfait pour cette série naissante…